Dans un communiqué signé par le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, le gouvernement congolais exige des sanctions contre les autorités rwandaises et les dirigeants du M23. Motif : non respect des engagements de Luanda.
Selon la feuille de route du mini-Sommet des chefs d’État de la région de l’Afrique de l’Est, tenu le 23 novembre dernier dans la capitale angolaise, le M23 devrait quitter toutes les localités de l’Est de la RDC sous leur contrôle au plus tard le 15 janvier 2023 et se retrancher vers la montagne de Sabinyo côté RDC, dans la frontière avec le Rwanda. A part Kibumba et le camp militaire de Rumagabo, la rébellion ne s’est pas encore exécutée.
Kinshasa place donc les Nations Unies, l’Union africaine, la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) devant leurs responsabilités face à ce qu’il considère comme un « refus » du M23 et du Rwanda d’exécuter les prescrits des engagements de Luanda.
« La RDC est prête à toute éventualité et se défendra par tous les moyens », prévient Christophe Lutundula.
C’est depuis l’année dernière que l’armée congolaise fait face à la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et différents rapports onusiens.
Socrate Nsimba