Deux factions de la milice Maï-Maï Malaïka menacent la quiétude dans la zone de Wamaza et dans le territoire de Kasongo, informe vendredi au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le caucus de députés nationaux et sénateurs du Maniema.
Plus de dix mille personnes vivent sans abris suite à cette insécurité, alertent ces élus qui demandent à Sama Lukonde de s’impliquer pour qu’il y ait non seulement une assistance humanitaire, mais aussi la résolution de ce conflit armé qui n’a que trop duré.
Depuis 2016, la milice Maï-Maï Malaïka, avec plusieurs factions constituées des populations autochtones mènent des attaques armées. Elle est constamment accusée de tuerie et de kidnapping.
Toutes ces factions s’opposent au non-respect du cahier de charge signé avec l’entreprise Namoya Mining, filiale du Groupe Banro Corporation, une société de droit canadien.
Outre la situation sécuritaire générale dans cette province, les élus nationaux et les représentants de cette entité ont informé le Premier ministre de plusieurs autres dossiers, notamment le désarmement et réinsertion de la vieille milice Simba au nord de la province, du désenclavement et de l’électrification de la province.
Au sujet de l’électrification du Maniema, le caucus a sollicité que le gouvernement puisse aider la province à transporter les matériels électriques qui traînent encore à Kinshasa, pour la mise en service d’une centrale hydroélectrique.
Giscard Havril