La Police nationale congolaise (PNC) va être dotée d’un système informatisé d’identification et de collecte des contraventions routières. Jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a présidé la cérémonie de restitution de l’atelier technique sur l’étude de faisabilité pour la mise en œuvre de cette plateforme, en présence de son collègue des Finances, Nicolas Kazadi, initiateur du projet.
Au terme de l’étude de faisabilité, les experts du ministère des Finances et ceux de l’Intérieur ont identifié « les prérequis pour la réussite de cette réforme ».
Selon les services de Nicolas Kazadi, ce système numérisé va permettre de maximiser la mobilisation des recettes publiques, tout en améliorant la sécurité routière avec, en plus, le renforcement de la sûreté de l’État.
Déjà, la procédure des marchés publics est en cours en vue « d’accélérer le lancement de la phase pilote ». Dans ce même registre de maximisation des recettes publiques, le Commandant de la Police de Kinshasa avait, en février dernier, interdit aux agents de Police de percevoir les amendes, se limitant ainsi à « expliquer l’infraction et remettre la note de perception au contrevenant » pour paiement à la banque.
La Police nationale congolaise est un service mobilisateur des recettes de l’Etat avec quatre actes générateurs : la taxe sur le gardiennage, le droit de délivrance des attestations de perte de pièces de bord, des droits d’octroi de l’extrait du casier judiciaire et les amendes transactionnelles.
Djesany Sundi