Depuis l’intensification mercredi des affrontements dans les collines entourant la cité de Sake, dans le territoire de Masisi le mercredi, la population quitte en masse cette cité située à 25 Km de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Pour la seule journée de mercredi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a, dans un rapport publié ce jeudi, dénombré plus de 135.000 personnes, forcées de quitter Sake pour Goma.
Aussi, 26.000 personnes déplacées, arrivées à Sake entre le 2 et le 3 février en provenance de Shasha, Kirotshe et Bweremana, ont dû se remettre pour gagner Goma.
De même, plus de 75.000 personnes hébergées aux quatre sites pour déplacés à Sake ont dû fuir pour trouver un nouvel abri à Goma.
« L’accueil des déplacés vers la ville de Goma reste encore difficile, faute d’espace disponible », note le rapport d’OCHA.
Et de relever :
« La flambée de violences dans le territoire de Masisi ne permet pas aux acteurs humanitaires d’apporter de l’assistance à environ 697.000 personnes déplacées précédemment depuis décembre 2023 ».
Depuis hier, Sake vit sous des tirs à arme lourde et bombardements ayant déjà tué quatre personnes et causé plusieurs blessés.
Japhet Mukoko (stagiaire)