Le Bureau conjoint des Nations-Unies aux affaires humanitaires (OCHA) a publié ce jeudi un rapport sur la situation humanitaire dans le Nord-Kivu, une province en proie à la violence à la suite des combats armés entre les FARDC et les rebelles du M23.
Ce rapport a révélé que « près de 50.000 personnes déplacées sont retournées chez elles entre le 13 mars et le 1er avril » à Rutshuru.
« Les récents mouvements de retour font suite à une accalmie relative dans le territoire de Rutshuru depuis début avril », a expliqué OCHA dans son rapport
Et de faire remarquer :
« Les personnes retournent dans des zones où des mois de combats ont laissé des dégâts importants, affectant presque tous les aspects de leur vie. »
En dépit du retour de ces déplacés, la situation, a relevé OCHA, reste préoccupante pour la majorité qui vit dans des conditions précaires et ont besoin d’assistance.
Les affrontements entre l’armée congolaise et le groupe armé Mouvement du 23 mars (M23) ont provoqué le déplacement de plus de 1,1 million de personnes dans le Nord-Kivu depuis mars 2022, selon cette agence onusienne dans son rapport.
Et de détailler :
« Plus de 51% des personnes déplacées internes sont des femmes, 49% sont des hommes et 58,5% sont des enfants de moins de 18 ans. La majorité de ces personnes (plus de 51%) vivent dans le territoire de Nyiragongo et la ville de Goma ».
La situation sécuritaire dans cette province du Nord-Kivu demeure fragile en dépit de l’accalmie sur les lignes de front.
Laurent Omba