Journaliste et patronne du site d’information en ligne Yabisonews.cd, Élysée Odia a dénoncé ce lundi une atteinte à son intégrité physique de la part d’un mouvement des jeunes pro-Tshisekedi.
Selon son récit, publié ce lundi sur son compte Twitter, Odia a été « violemment menacée » ensuite « bousculée » par des jeunes se revendiquant membres de Forces grises.
Les faits se sont déroulés le samedi dernier lors de la cérémonie du lancement officiel des premières productions dans la zone économique spéciale de Maluku.
« Je suis sortie de là avec des hématomes et égratinures au niveau de mes genoux et un doigt enflé. Ça aurait pu être pire mais quelques agents de sécurité de la présidence de la République ont réussi à me sécuriser », a relaté Elysée Odia.
Et de poursuivre :
« Ces jeunes m’accusent d’insulter le chef de l’État, Félix Tshisekedi et certains ont reparlé du faux tweet sur l’affaire Chérubin Okende. Ils ont promis de me violer et de me tuer ».
♦️le samedi 02 septembre 2023, en marge de la cérémonie du lancement officiel des premières productions dans la zone économique spéciale de Maluku , j' ai été violemment menacée puis bousculée par des jeunes se revendicant des " forces du progrès".
♦️Je suis sortie de là ( oui,… pic.twitter.com/cUnmzIRyjx
— Odia Élysée (@elysee_odia) September 4, 2023
« Consternée et triste », Elysée Odia a déploré « l’intolérance et la violence qui prennent le dessus sur les échanges ».
Fin juillet, Elysée Odia a également été victime de violence physique à Kananga, dans le Kasaï Central, alors qu’elle accompagnait Delly Sesanga, opposant et candidat annoncé à la présidentielle de décembre 2023, dans la tournée explicative de son programme de gouvernance. Ces violences, selon le parti de Sesanga, ont été perpétrées par des jeunes de l’UDPS, le parti au pouvoir.
Yvette Ditshima