Alors que l’appel interjeté par le ministère public a empêché in extremis sa sortie de prison, Stanis Bujakera a finalement recouvré la liberté vers 22 heures.
Selon ses avocats, le ministère public a finalement retiré son appel. Ce qui a permis de libérer le journaliste après six mois d’incarcération.
Correspondant de Jeune Afrique en RDC, Stanis Bujakera a été condamné pour « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits » et « transmission d’un message erroné », à six mois de prison et au paiement d’une amende de 1 million de francs congolais (soit environ 330 euros). Le ministère public l’accusait d’avoir « fabriqué et diffusé » un « faux document », en l’occurence une note attribuée à l’Agence nationale de renseignement (ANR) dont la justice contestait l’authenticité. Le document en question, dont Jeune Afrique s’était fait l’écho, évoquait le rôle joué par des membres des services de renseignement militaires dans la mort de l’opposant Cherubin Okende, en juillet 2023.
Ayant déjà passé plus de six mois en détention et a donc purgé sa peine.
Infos.cd