A celle qui aura été la « Reine du Mutuashi », des hommages nationaux lui sont rendus ce vendredi à Kinshasa. Au Palais du peuple, le décor est merveilleusement planté pour une cérémonie d’adieu à la taille de l’artiste qu’est la « Mamu nationale» après la levée du corps de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire est imminente.
Tshala Mwana, chanteuse et danseuse congolaise décédée le 10 décembre dernier, sera portée en terre ce même vendredi après la cérémonie des obsèques au Palais du peuple. Cette cérémonie sera notamment ponctuée de l’admission à titre posthume de la « Mamu nationale » à l’ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba.
Jusqu’aux dernières heures du jeudi, plus rien ne présageait l’organisation de ses obsèques ce vendredi, en raison du conflit persistant entre le compagnon, Claude Mashala, et la famille biologique de la défunte.
La famille de Tshala Mwana a obtenu de la justice l’interdiction de procéder à la sortie du corps de la morgue. La décision y relative est tombée dans la soirée du jeudi.
La famille s’est sentie frustrée d’avoir été « écartée de l’organisation des obsèques par Claude Mashala ».
La justice, saisie par le biais de Tshitenge Mudikayi, petit-frère de Tshala Mwana, a expliqué que Claude Mashala « sans qualité, s’est donné le luxe d’organiser les obsèques au mépris de la famille » biologique de sa compagne.
Selon les renseignements apportés à la justice par la famille de la défunte, Tshala Mwana n’avait pas d’enfant utérin.
Pourtant, ces derniers jours, une jeune demoiselle est passée par les médias se présentant comme la fille unique de la chanteuse.
Giscard Havril Mane