Les travaux annuels d’évaluation de l’accord de Mbuela Lodge conclu entre le gouvernement et les syndicats des enseignants, ont débuté ce jeudi dans le même cadre à Kisantu au Kongo Central.
Plusieurs délégations syndicales, venues de divers coins du pays, ont été conviées à ces assises dédiées au traitement de la problématique de la prise en charge de l’enseignant par l’État congolais.
La Synergie des syndicats des enseignants du Congo n’a pas été associée à cette activité. De quoi susciter des inquiétudes dans le chef de son porte-parole, Jean-Bosco Puna qui dénonce une action visant à « faire saigner les finances publiques ».
« Au moment où nous parlons, c’est la Synergie qui porte les revendications des enseignants. Dès lors que notre groupe n’a pas été convié à ces travaux, c’est une façon de pouvoir saigner les finances publiques. Parce qu’une fois de plus, on ne va pas véritablement pencher sur les questions et les revendications des enseignants », a expliqué à INFOS.CD Jean Bosco Puna.
Et de poursuivre :
« Pour nous, ce qui doit être discuté au niveau de Mbuela Lodge, doit véritablement concerner les revendications suivantes : la question de la retraite (ici, on doit absolument annuler la mesure de retraite qui est en cours), et la question relative au barème salarial (il nous faut un nouveau barème salarial compte tenu de l’amélioration du budget du pays 2023), et la question des enseignants NU [Nouvelles unités], la prime de gratuite qui n’arrive pas toujours et n’a jamais été rehaussée comme prévu ».
Le protocole d’accord de Mbuela Lodge a été signé entre le banc syndical de l’EPST et le gouvernement le 18 novembre 2021 après plusieurs jours des discussions. Cet accord avait permis de sauver l’année scolaire 2021-2022.
Hugo Matadi