L’Assemblée nationale et le Sénat gabonais réunis en Congrès ont adopté ce jeudi une révision de la Constitution du pays avec 178 voix pour (86%), 8 contre, 12 abstentions, sur 198 votants.
Cette révision consacre la réduction de la durée du mandat du président de la République de sept à cinq ans ainsi que le passage de 18 ans à 30 ans pour le candidat à ce poste.
Les élus gabonais ont également acté la non limitation de tous les mandats politiques. Aussi, le scrutin à un tour pour toutes les élections politiques au lieu de deux tours comme auparavant.
Le parlement gabonais a, en outre, entériné le passage de l’âge exigé de 40 ans à 35 ans pour les sénateurs et le passage du délai d’enrôlement de 45 à 30 jours.
Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, qui dirige le pays depuis plus de 13 ans et victime d’un AVC en octobre 2018, n’a pas encore annoncé sa candidature pour la présidentielle prévue cette année.
Ce remaniement constitutionnel a été dénoncé par l’opposition qui l’a considère comme un moyen de « faciliter la réélection » potentiellement à une majorité relative du chef de l’État actuel.
Djo Kabika