Le pathologiste en chef du gouvernement kényan, Johansen Oduor, a annoncé ce lundi le début des autopsies sur plus de 100 corps liés à une secte religieuse kenyane.
Le ministre de l’Intérieur kényan, Kithure Kindiki, a déclaré que le gouvernement recueillait des échantillons d’ADN de ceux qui avaient signalé des proches disparus et ferait la correspondance dans un processus qui prendrait au moins un mois.
« Les autopsies examineront toutes les possibilités, y compris si certains corps avaient ou non des organes manquants», a-t-il fait savoir.
Ces fidèles sont des adeptes d’un culte chrétien nommé Good News International (Internationale de Bonne Nouvelle), basée dans la forêt de Shakahola, dans l’est du Kenya.
Le pathologiste en chef du gouvernement kényan, Johansen Oduor, a annoncé ce lundi le début des autopsies sur plus de 100 corps liés à une secte religieuse kenyane dont le chef leur aurait ordonné de mourir de faim afin d’être les premiers à aller au paradis.
« Nous allons faire les autopsies en équipe », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Le pasteur de l’église, Makenzie Nthenge, est en garde à vue depuis le 14 avril, aux côtés de 14 autres membres de la secte. Les médias kenyans ont rapporté qu’il refusait de la nourriture et de l’eau.
Djo Kabika