Le pasteur Makenzie Nthenge de l’église Good News International Church ( Internationale de Bonne Nouvelle) est en état d’arrestation depuis une semaine après qu’il se soit rendu parce qu’il se savait recherché.
Le chef des enquêtes criminelles du sous-comité de Malindi dans l’Est du Kenya, Charles Kamau, avait annoncé l’appréhension lundi de Makenzie Nthenge après la mort de quatre de ses fidèles à qui il aurait dit de jeûner pour «rencontrer Jésus».
La police a, depuis, poursuivie les enquêtes dans la forêt de Shakahola, située dans l’est du Kenya, en raison d’informations évoquant une possible fosse commune où d’autres adeptes pourraient être enterrés.
De nouvelles exhumations, dimanche, ont porté à une cinquantaine, le nombre de morts, selon un décompte établi par les enquêteurs.
« Aujourd’hui, nous avons exhumé 26 corps, ce qui porte le nombre total à 47 depuis vendredi, a déclaré à l’AFP Charles Kamau, chef des enquêtes criminelles du sous-comté de Malindi (est). »
Des adeptes de l’Église internationale de Bonne Nouvelle se cachent toujours dans la forêt. La police évoque de « citoyens ignorants qui meurent de faim sous prétexte de rencontrer Jésus après avoir subi un lavage de cerveau. »
« Nous appelons le gouvernement national à envoyer des troupes sur le terrain afin que nous puissions aller à l’intérieur (de la forêt) et secourir ces victimes qui sont en train de jeûner jusqu’à la mort», a poursuivi le chef des enquêtes criminelles.
Le chef de la secte, Makenzie Nthenge, s’est rendu le 15 avril à la police, avant d’être placé en détention. Selon les médias locaux, six fidèles de Makenzie Nthenge ont également été arrêtés. L’affaire doit être examinée par la justice le 2 mai.
Djo Kabika