Les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe ont rendez-vous ce dimanche au Caire, capitale d’Egypte, pour deux réunions extraordinaires sur la guerre au Soudan et la Syrie.
L’organisation panarabe « étudiera le dossier du Soudan » où deux généraux se disputent le pouvoir en recourant aux armes depuis près de trois semaines.
L’information est livrée à la chaîne israélienne I24 news par un diplomate sous couvert d’anonymat.
Ce jeudi, des violents combats ont eu lieu au centre de Khartoum, pendant que l’armée tentait de repousser les Forces de soutien rapide (RSF) des zones autour du palais présidentiel et du quartier général de l’armée, a rapporté Reuters.
Depuis le début des affrontements le 15 avril, les initiatives locales, régionales, africaines et internationales se sont multipliées pour arracher aux belligérants soudanais une cessation permanente des hostilités.
L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), les Nations Unies, la Quadrilatérale sur le Soudan, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni et les États-Unis ont à plusieurs reprises tenté d’obtenir un plan de désescalade. Leurs efforts se sont révélés vains jusqu’à l’heure actuelle.
Les combats ont plongé le Soudan dans une guerre, faisant dérailler une transition soutenue par la communauté internationale visant à établir un gouvernement démocratique.
La guerre oppose l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhan et les RSF du général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, qui ont renversé un gouvernement civil lors d’un coup d’État en octobre 2021.
Djo Kabika