Kinshasa abrite le deuxième séminaire de formation des artistes et opérateurs culturels africains.
Les travaux de cinq jours ouverts le lundi dernier sont organisés par l’Université Senghor, Trace Academia et l’Agence française de développement, dans le cadre du projet « KreAfrika » qui tient à accompagner et former les acteurs du secteur culturel africain.
« Management des activités et équipements culturels : mieux penser l’action de la culture sur les territoires et les publics » est le thème de ce séminaire lancé par la ministre de la Culture, Arts et patrimoine, Catherine Katungu Furaha.
Les artistes et opérateurs culturels de 14 nationalités prennent part à ces assises, notamment la cinéaste Déborah Kabambi, l’artiste visuel Mayite Moseka, le chanteur Fred Kabeya et le comédien Israël Tshipamba. Trente-six participants y sont conviés parmi lesquels 16 Congolais. Ils vont, pendant ce séminaire, être entretenus autour des thématiques de développement durable, politiques publiques, entrepreneuriat, financement et management des activités et équipements culturels.
Le directeur du département culture de l’Université Senghor, le Professeur Ribio Nzeza, a, à cette occasion, souligné que l’action culturelle est déjà présente en RDC et en Afrique. Il estime que cette formation tient à améliorer et orienter de la passion qui va avec, avant de s’interroger si réellement les artistes et opérateurs culturels africains répondent réellement aux attentes des populations.
Giscard Havril Mane