Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié un nouveau Rapport, à l’occasion de la célébration ce 1er décembre de la Journée mondiale du Sida. Une 34e édition commémorée sous le thème « égalité maintenant ».
Selon cette étude, en Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes (15-24 ans) sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que les adolescents et les jeunes hommes du même âge.
Le nouveau rapport de l’ONUSIDA souligne comment les inégalités entre les sexes, ainsi que les normes de genre néfastes freinent la fin de la pandémie.
« Ces inégalités entravent les progrès contre le Sida et mettent des millions de vies en danger», déclare dans son mot de la Journée la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.
Les effets des inégalités entre les sexes sur les risques liés au VIH chez les femmes sont particulièrement prononcés en Afrique subsaharienne, où les femmes représentaient 63% de nouvelles infections au VIH en 2021, révèle ce tout récent rapport.
Bien que la prévalence du VIH ait diminué d’environ 60% en moyenne chez tous les adultes d’Afrique subsaharienne, elle n’a pratiquement pas baissé chez les hommes homosexuels et bisexuels de cette région.
Selon les Nations Unies, la discrimination et la violence domestique ont contribué à faire déraper la lutte mondiale contre le Sida.
Dans les régions très touchées par le VIH, les femmes victimes de violences commises par leurs partenaires intimes ont jusqu’à 50% de risque en plus de contracter le VIH, a détaillé l’agence onusienne basée à Genève.
Djo Kabika