La Conférence des Nations Unies sur le climat (COP27) s’est ouvert ce dimanche à Charm el-Cheikh (Égypte). Les 197 pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique y prennent part.
Outre 197 pays, plus de 30.000 personnes se sont inscrites pour y assister, représentant de gouvernements, d’entreprises, d’ONG et de groupes de la société civile.
Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré que la COP27 devait déposer un « acompte » sur les solutions climatiques qui répondent à l’ampleur du problème.
» Cheval de bataille historique des pays les plus vulnérables au changement climatique, la question des compensations financières pour les dégâts causés pourrait s’imposer pour la première fois à l’agenda officiel de la COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh » pense les experts climat.
Les vingt pays les plus industrialisés sont aujourd’hui responsables de 80% des émissions de gaz à effets de serre. Les Etats-Unis caracolent en tête du classement historique de l’empreinte carbone. Depuis 2010 cependant, ils sont devancés par la Chine au tableau des pays les plus polluants. « L’usine du monde » émet aujourd’hui 27% des émissions mondiales de CO2 et autres gaz.
Les 197 pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se réunissent souvent en groupes ou « blocs », pour négocier ensemble comme le G77 et la Chine, le Groupe Afrique, les Pays les moins avancés, le Forum Parapluie, les Petits États insulaires en développement et l’Alliance indépendante d’Amérique latine et des Caraïbes.
Pour le Groupe Afrique, parmi les négociateurs figure le Congolais Tosi Mpanu Mpanu.
Selon les experts, outre l’examen de la mise en œuvre du règlement de Paris, la Cop 27 verra également des négociations sur certains points non réglés après Glasgow.
Ces questions comprennent le financement des « pertes et dommages » afin que les pays en première ligne de la crise puissent faire face aux conséquences du changement climatique qui vont au-delà de ce à quoi ils peuvent s’adapter, et la réalisation de la promesse de 100 milliards de dollars chaque année provenant du financement de l’adaptation, des pays développés vers les pays à faible revenu.
DM