Sur les marchés de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, il s’observe une hausse vertigineuse du prix du sac de braise (charbon de bois).
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), un sac de 40 kg de braise est passé de 50.000 francs congolais à 75.000 francs congolais. Celui de 30 kg, qui se négociait à 35.000 francs, se vend présentement à 65.000 francs.
« L’augmentation de prix de la braise est due à sa rareté dans les milieux de fabrication, notamment dans la localité de Mabaya, à 80 Km à l’Ouest de la ville de Mbuji-Mayi à cause de la rareté des arbres, matières premières à la fabrication du charbon de bois », a expliqué, au micro de l’ACP, Jean Mbuyamba Kasanda, président de l’Association des vendeurs de braise de Mbuji-Mayi, avant de fustiger la multiplicité des taxes, l’absence des abatteurs des arbres et la dégradation des routes de desserte agricole à la suite des pluies tombées sur la région ces dernières semaines.
« Les forêts de Mabaya en territoire de Kabeya Kamuanga, et celles de Kankelenge, de Kalundu, de Katanda et de Babindi, localités du territoire de Lupatapata situées de part et d’autre de la rivière Sankuru, connaissent l’abattage sauvage et incontrôlé des arbres, par les fabricants de charbon de bois et par les exploitants artisanaux de diamant », a par ailleurs déploré Jean Mbuyamba Kasanda.
Giscard Havril Mane