Contrairement au Brésil et à la Colombie, en RDC, il n’y a pas eu diminution de la perte de forêt primaire en 2023, révèlent les statistiques de Global Forest Watch publiées jeudi.
Pour la première fois en 10 ans, le pays a perdu plus de 500 000 hectares de forêts en une année.
La partie est de la RDC est donc présentée comme l’épicentre de la déforestation en 2023, notamment pour les activités de déforestation des rebelles.
« Le taux de perte de forêt primaire était plus élevé dans la partie orientale de la RDC, où de nouveaux points chauds de perte sont apparus en 2023. Les groupes armés ont eu un impact sur cette région pendant plus de deux décennies en vendant du bois et d’autres produits forestiers pour financer leurs opérations, nuisant ainsi aux populations locales », a expliqué Global Forest Watch dans son rapport.
D’un point de vue général, la dépendance de la population à l’agriculture itinérante et au charbon de bois a été citée comme facteur principal de la perte de forêt en RDC au cours de l’année dernière.
En plus, plus de « 81% de congolais n’a pas accès à l’électricité ». Ce qui a renforcé leur dépendance à « des forêts pour leurs besoins alimentaires et énergétiques », a indiqué Global Forest Watch.
Japhet Mukoko (stagiaire)