Le FMI a révélé mardi que le gouvernement congolais a satisfait à tous les critères de réalisation quantitatifs à fin juin 2022. Aussi, selon cette institution de Breton Woods, Kinshasa a pu accomplir tous les objectifs indicatifs (IT) à l’exception de deux.
Il s’agit de l’IT lié aux dépenses de santé en raison des retards dans la passation des marchés ; et de celui relatif aux garanties de la Banque centrale du Congo pour les prêts intérieurs de l’administration centrale, en raison de lacunes dans le contrôle et malgré le fait qu’aucune nouvelle garantie n’a été émise.
« Les efforts pour couvrir les dépenses sociales dans le cadre de l’IT nécessiteront un suivi étroit pendant la mise en œuvre », a épinglé le FMI.
L’institution a en plus indiqué que quatre des six repères structurels ont été respectés. Un cinquième repère a été atteint avec un léger retard, a-t-elle noté.
Le FMI a, de ce fait, appelé le gouvernement congolais à fournir plus d’efforts pour améliorer la gouvernance, y compris dans le secteur minier.
Il a aussi recommandé aux autorités congolaises de « renforcer les cadres de lutte contre la corruption et de LBC/FT, et améliorer l’environnement des affaires ».
Cela permettra, de l’avis du FMI, de soutenir le développement et la compétitivité du secteur privé.
« Bien plus, le gouvernement congolais devrait s’engager dans des réformes spécifiques liées au climat pour catalyser le financement des investissements verts », a noté l’institution de Breton Woods qui, dans la foulée, a décaissé mardi 203 millions de dollars américains en faveur de la RDC.
Ce décaissement s’inscrit dans le cadre de la 3e revue du Programme économique du gouvernement congolais, lui-même découlant de la Facilité élargie de crédit.
Laurent Omba