La Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) a dénoncé ce lundi, dans un communiqué, les tentatives de corruption opérées lors des travaux préparatoires de la révisitation du contrat chinois conclu entre le gouvernement congolais et les entreprises chinoises.
Ce contrat, a révélé une enquête de l’IGF, est très défavorable à la RDC alors que des entreprises ont réalisé des bénéfices estimés à des milliards de dollars grâce à l’exploitation des minerais du sous-sol congolais.
A la suite de ces révélations, le président Félix Tshisekedi avait appelé à la révisitation de ce contrat afin de rééquilibrer les avantages entre les deux parties.
La LICOCO accuse certains Congolais d’avoir été soudoyés « pour torpiller les efforts de la RDC d’aboutir à la signature d’un Avenant à la convention SICOMINES ».
« Ces personnes cherchent à faire retarder la révisitation souhaitée par tous les Congolais par des manœuvres dilatoires du genre à solliciter un autre audit technique de la Convention SICOMINES », souligne le communiqué de la LICOCO.
Cette organisation de la société civile demande à l’Agence nationale des renseignements (ANR), associée aux travaux de révisitation du contrat chinois, d’être vigilante afin de « barrer la route à ces personnes ».
Elle a en outre menacé de publier les identités de toutes les personnes soupçonnées de percevoir des pots-de-vin de la part de Chine.
Djo Kabika