Les aveux du directeur général intérimaire de Congo Airways, Pascal Kasongo Mwema, sur une affaire de rétrocommision défraient la chronique.
Pour le député national Claudel Lubaya, les propos tenus il y a trois ans sur TV5 Monde par le président Tshisekedi, « banalisant la rétrocommission », poussent les gestionnaires publics à « abuser de leur position pour se livrer à la prédation des ressources naturelles, économiques et financières du pays».
#RDC En prenant autrefois fait et cause pour les rétro commissions, le PR a permis aux gestionnaires d’abuser de leur position pour se livrer à la prédation des ressources naturelles, économiques et financières du pays. Le scandale #CongoAirways en est la nième illustration … pic.twitter.com/szUjnemkmT
— Lubaya Claudel André (@LubayaClaudel) October 21, 2022
Dans son tweet, l’élu de Kananga appelle le président Tshisekedi à «clarifier ses propos sur ces pratiques qui nuisent gravement à la République ».
Il invite également le Parlement, l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des comptes et d’autres institutions du pays à s’assumer par un contrôle rigoureux de gestion des biens publics.
Lors de son audition fin septembre, le directeur général ai de Congo Airways, Pascal Kasongo Mwema, a avoué à l’IGF avoir versé une somme de 612 500 dollars au secrétaire du ministre de l’Economie en terme de rétrocommission sur les 3 millions de dotation du gouvernement à Congo Airways.
Yvette Ditshima