Candidat à la présidentielle de décembre 2023, Seth Kikuni s’en est pris à la Cour constitutionnelle qui, ce lundi, a déclaré « recevable mais non fondée » sa requête sollicitant l’invalidation de la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain pour « inscription pirate »
« La Cour ne pouvait nullement scier l’arbre sur lequel elle est assise, car ses membres ont été investis par une ordonnance présidentielle signée par M. Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine, une identité pirate et usurpée qu’il a lui-même avouées à travers ses avocats en pleine audience publique », a dit Seth Kikuni dans une publication sur son compte X (ex-Twitter).
En dépit de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, qui est inattaquable et opposable à tous, Seth Kikuni signe et persiste que « Tshisekedi Tshilombo Félix n’est pas Tshisekedi Tshilombo Felix Antoine », tant « le nom est une institution de police. Il reste sacré ».
Seth Kikuni, qui est à sa deuxième expérience comme candidat président de la République, a ouvertement accusé la Cour constitutionnelle d’être « aux ordres » et de « se dédire et de contredire ses propres arrêts de 2019 ayant proclamé élu Tshisekedi Tshilombo Félix ».
La Cour constitutionnelle, par ses arrêts rendus ce lundi, a validé les 24 candidatures retenues par la CENI, y compris notamment celle de Félix Tshisekedi et de Moïse Katumbi. La Cour a en plus décidé de repêcher deux autres candidats recalés par la CENI. Il s’agit de Joëlle Bile et de Henock Ngila.
Dieumerci Diaka