Le Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo (BUREC) a démenti mercredi des allégations selon lesquelles des membres de ce parti politique, dont Julien Paluku, ministre de l’Industrie, est autorité morale, ont été nommés dans l’administration parallèle des M23.
« Aucun membre du BUREC n’a été nommé par les agresseurs à l’administration usurpée de Rutshuru. Cette manœuvre cynique et sadique est l’œuvre de certains désespérés et roublards politique qui pensent qu’ils ne pourront se faire une santé politique qu’en salissant les mains propres et blanches du parti cher à Julien Paluku Kahongya », a martelé Yvan Simweray, porte parole de la fédération Kivu du BUREC dans un communiqué officiel portant sa signature.
Un membre de l’entourage de Julien Paluku a expliqué à INFOS.CD que :
« Tous ceux qui ont été nommés par le M23 sont connus. Ce sont les mêmes qui ont dirigé les mêmes entités à l’époque, en 2012. Pour la plupart, ils étaient encore à l’extérieur du pays. Comment déviendraient-ils Burec aujourd’hui ? Nul n’ignore la position de Julien Paluku, patron du BUREC, face au Rwanda et ses efforts dans la résolution des conflits et guerres à répétition, véritable obstacle à l’élan de développement tant souhaité dans cette partie de la République ».
Actuel ministre de l’Industrie, Julien Paluku a été gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans. Sous son règne, les M23 avaient fait quelques avancées avant d’être neutralisées en 2013.
Ce mouvement rebelle a refait surface début 2022 et entamé une guerre qui lui a permis de contrôler la cité de Bunagana en juin dernier et les localités de Kiwanja et Rutshuru Centre en octobre.
Fidèle Kitsa