
Entre la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et les poids lourds de l’opposition, un nouveau point de discorde semble se créer.
Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Seth Kikuni, Delly Sesanga, Marie-Josée Ifoku, Franck Diongo et Denis Mukwege ont, dans une déclaration commune mardi, dénoncé le «manque délibéré de transparence» dans le processus électoral en cours, rapporte AfricaNews.
Forum des As ajoute que parmi les points qui inquiètent ces opposants, figurent en bonne position les contraintes financières, logistiques et organisationnelles des élections qui, combinées au «flou entretenu par la CENI», dressent le lit à «des élections chaotiques»..
La CENI n’a pas hésité de répondre à ces candidats dans un communiqué relayé notamment par Congo Nouveau. Pour le trihebdomadaire, la CENI précise que le processus électoral se poursuit « sans désemparer dans le respect des lois, de son calendrier et des bonnes pratiques électorales » et que « les défis techniques, opérationnels et logistiques qu’elle a rencontrés ne doivent pas être récupérés politiquement ».
En onze points, la CENI apporte toute une série de précisions et, en même temps, elle confirme la tenue des élections, le 20 décembre 2023, résume La Prospérité qui parle d’une « contre-attaque » de l’institution électorale.
La rédaction
