La consommation des médicaments contrefaits et de qualité inférieure constitue une menace pour la santé publique, selon l’OMS. C’est ainsi que l’Union européenne a lancé lundi à Kinshasa un plaidoyer afin d’obtenir la ratification de la Convention « Medicrime » par la RDC.
Parlementaires, membres du gouvernement, juristes, agents de police et des services douaniers constituent la principale cible de ce plaidoyer qui vise à lutter contre le crime organisé dans le trafic de faux médicaments et/ou de qualité inférieure. La finalité de ce plaidoyer est de contribuer à l’amélioration de la santé publique.
Les médicaments falsifiés, selon l’OMS, sont des produits médicaux dont l’identité, la composition ou la source sont représentées de façon trompeuse.
Ainsi, dans le cadre de l’Initiative des centres d’excellence pour la réduction des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, l’Union européenne s’est engagée dans la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique de l’Est et central à travers la mise en oeuvre du projet « MEDISAFE ».
Pour le professeur Odette Kabena, point focal de cette initiative en RDC, ce plaidoyer comporte six axes de travail. Il s’agit de la sensibilisation aux risques au près de la société civile, le renforcement des capacités des acteurs impliqués, le renforcement des cadres juridiques en vue de la pénalisation de la production et du trafic des médicaments falsifiés, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement et de distribution des médicaments, l’amélioration de coopération régionale et internationale.
DM