En marge de sept ans de meurtre de deux experts de l’ONU tués par les miliciens Kamuina Nsapu, la société congolaise pour l’Etat de droit (SCED) est revenue sur le sort de quatre congolais qui accompagnaient ces experts de l’ONU.
À en croire cette structure, aucun procès n’a été ouvert jusque-là et les familles de ces accompagnateurs sont abandonnées à leur triste sort.
« La société congolaise pour l’état de droit regrette que le procès de 4 compatriotes congolais accompagnateurs des experts onusiens n’a toujours débuté, et pendant ce temps, les familles des victimes sont abandonnées à leur triste sort », peut-on lire dans un communiqué de SCED.
Michael Sharp de nationalité américaine, la suedo-chilienne Zaida Catalan et les quatre accompagnateurs congolais (trois conducteurs de motos et un traducteur) ont disparu le 12 mars 2017 autour de la ville de Kananga, pendant qu’ils enquêtaient sur les violences dans la région du Kasaï.
Quelques jours après, ils ont été retrouvés tous morts. Les experts de l’Onu ont été retrouvés dans des fosses communes 15 jours plus tard, alors que leurs accompagnateurs ont été retrouvés le 24 avril 2017 dans le village de Moyo Musuila à peu près 60 kilomètres au nord de la ville de Kananga.
Jevic Ebondo (stagiaire)