Dix personnes ont été tuées par des miliciens Mobondo ce vendredi à Ipongi, une mission catholique située dans le territoire de Popokabaka, dans la province du Kwango.
Ce massacre surgit quelques jours après l’arrestation d’un des chefs de ce groupe milicien par la population de ce territoire.
Le porte-parole du gouvernement provincial, Adelar Nkisi, qui a confirmé cette information devant la presse, estime que ces assaillants ont agi ainsi, pour venger l’arrestation de leur chef transféré à Kenge, où il est auditionné.
Ces assaillants ont en plus mis le feu à plusieurs maisons, torturé et pris en otage plusieurs personnes, a affirmé Adelar Nkisi, le porte-parole du gouvernement du Kwango.
« Le bilan provisoire des personnes tuées par coup de balle, par coup de machette s’élève à dix et plusieurs autres personnes ligotées. On ne sait pas si on va les molester ou comment. Comme l’option était militaire, le dialogue étant écarté, on a déjà pris des dispositions d’envoyer des éléments pour maîtriser la situation dans ce coin-là », a-t-il soutenu.
Le Cadre de concertation de la société civile, lui, juge nécessaire d’organiser un dialogue avec la participation des miliciens pour mettre fin à cette insécurité.
Dans une déclaration, il y a quelques semaines, le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Peter Kazadi, a déclaré, que les tireurs des ficelles des attaques menées par ces Mobondo se trouvent dans les partis politiques et même à l’Assemblée nationale à Kinshasa.
Giscard Havril Mane