Comment l’intelligence artificielle (IA) pourrait-elle influencer l’avenir des médias ?
Cette question a été au centre d’un webinaire de formation organisé mercredi par l’ambassade des États-Unis à l’attention des journalistes de Kinshasa.
Des experts de l’Alliance africaine de vérification des faits ont animé, par visio-conférence, ce webinaire en vue de doter les journalistes kinois des capacités pour éviter de tomber, en utilisant l’intelligence artificielle, dans le piège de la désinformation, de la mésinformation et des fakenews.
Ils ont de ce fait été informés et encouragés à utiliser des outils de vérification des faits.
Pour l’ambassade des États-Unis, la participation des journalistes kinois à ce webinaire montre l’intérêt du sujet abordé.
« Même si l’intelligence artificielle aide les les médias dans l’automatisation des tâches telles que la transcription d’interviews et vidéos, l’analyse des contenus et la détection des fausses informations, les journalistes ne doivent pas s’y fier à 100% au risque de développer une fainéantise », a prévenu Monica Shie, chargée de communication à l’ambassade des États-Unis.
Elle a exhorté les journalistes à beaucoup de prudence car la même IA qui détecte les fausses nouvelles peut aussi être utilisée pour fabriquer des fakenews.
L’IA qui est un ensemble de théories et des techniques visant à donner à la machine de simuler l’intelligence humaine est bonne mais elle a aussi son revers.
Elle n’a pas encore une forte pénétration dans la presse kinoise. Les journalistes la découvrent petit à petit. Monica Shie appelle les journalistes à s’adapter à cette technologie.
Dieumerci Diaka