La République démocratique du Congo s’est enfin dotée d’une politique nationale de justice transitionnelle.
C’est le Pr. Luzolo Bambi, président du comité de l’élaboration, qui a présenté mardi ce document de plus de 300 pages, reprenant notamment tous les quatre piliers de la justice transitionnelle. A savoir :
1. Vérité et réconciliation ;
2. Réparation ;
3. Garanties de non-répétition ;
4. Poursuites judiciaires.
Le comité opte pour l’installation des commissions vérité et réconciliation en provinces et une nationale. Mais aussi pour la création des chambres mixtes pour apporter des réponses au Rapport Mapping notamment sur la question de 6 millions de morts congolais.
Dans le volet «réparation», le comité endosse la loi relative à la réparation des victimes déjà votée par le Parlement.
L’équipe de Luzolo a recommandé au gouvernement les vérifications et examens approfondis des dossiers des animateurs des institutions, de la justice transitionnelle notamment. Pour que cette justice se matérialise, le comité plaide pour des réformes institutionnelles.
Ce comité avait été mise en place par le président de la République et le ministre des Droits humains.
Yvette Ditshima