Les violences intercommunautaires dans la province de la Tshopo, déclenchées depuis février dernier et qui opposent les Mbolé et les Lenga, ont fait plus de 500 morts, selon la société civile.
Le bilan officiel, avancé par les autorités provinciales, fait cependant état de 250 morts.
A la base de ce conflit, les accusations de Mbole contre les Lenga. Ces derniers auraient vendu leurs terres à une entreprise pour 20 ans d’occupation.
Dimanche, Mateus Kanga, porte-parole de la gouverneure de la Tshopo, a fait savoir que six civils sont morts le week-end dernier après quelques jours d’accalmie.
« Depuis le début du conflit en février, on a enregistré plus de 70 000 déplacés mais beaucoup sont partis dans des familles d’accueil », a-t-il indiqué avant de lancer un SOS en faveur de la prise en charge des besoins humanitaires qui se présentent.
« Plusieurs maisons ont été incendiées, les besoins en nourriture se sont accrus et il y a des malades. Les difficultés sont énormes pour la province qui ne peut plus assurer une prise en charge correcte », a-t-elle alerté.
Dieumerci Diaka
