La Dynamique de contrôle citoyen des activités des représentants du peuple (DYCARP) invite l’Assemblée nationale à suivre de près l’exécution du budget 2023 par des mécanismes de contrôle tous les trimestres.
Dans une communication ce jeudi, cette organisation de la société civile demande au gouvernement de faire bon usage de ce budget, tout en rappelant les enjeux de l’année 2023, notamment l’organisation des premières élections générales post passation pacifique et civilisée du pouvoir.
« Etant donné que l’année 2023 est électorale, selon la Constitution de la République, la DYCARP appelle le gouvernement à la vigilance pour la bonne exécution de ce budget. Elle demande également à l’Assemblée nationale, entant qu’autorité budgétaire, de suivre à la loupe l’exécution dudit budget à travers un contrôle bugétaire trimestriel rigoureux conformément aux dispositions des articles 210 et 211 du Règlement intérieur. Elle demande aux instances supérieures de contrôle et la justice d’accompagner la représentation nationale dans cette lourde charge », lit-on dans cette déclaration.
La DYCARP recommande au gouvernement de relancer des entreprises publiques en faillite, de fermer des ports illégaux et de mettre en place un mécanisme pour favoriser la lutte contre la corruption et la réforme de la justice.
« Tout en félicitant le gouvernement pour sa promesse du plan de relance de la MIBA, la DYCARP l’exhorte à faire de même pour d’autres entreprises en faillites ; mettre en place des mécanismes innovant de lutte contre la corruption à travers la réforme de la justice ; procéder à la fermeture des ports illégaux tel que décidé par les conseils des ministres du 28 août et du vendredi 9 octobre 2020, sans oublier la réduction du train de vie des institutions qui doit nécessairement passer par la diminution de nombre des ministères et de l’enveloppe due au fonctionnement des institutions politiques », renchérit la DYCARP.
Chiffré à 14,6 milliards de dollars américains, le projet de Loi de finances exercice 2023 a été déclaré recevable à l’unanimité mardi par les députés nationaux. Et ce, après des réponses du Premier ministre aux préoccupations des élus nationaux.
Yvette Ditshima